8 conseils pour entreprendre

Entreprendre est un synonyme de passion. Avoir une idée, y trouver du sens, réfléchir à son application, demander des avis, se lancer… C’est aussi un synonyme de risques. Entreprendre nécessite de s’imposer des règles et de suivre certains conseils pour garder la tête sur les épaules et continuer d’avancer, même dans les échecs (oui il y en aura, et on apprend beaucoup de nos erreurs)

Nous vous proposons alors 8 conseils afin de favoriser la réussite dans l’entrepreneuriat !

Ce qui est important c’est votre cash-flow prévisionnel : l’argent qui rentre et qui sort de votre entreprise. Quels sont les investissements essentiels pour lancer votre projet ? Sans trésorerie et sans argent, impossible d’avancer.

Connaître le marché c’est le tester et réagir. Vous prendrez plus de recul lorsque votre projet sera en route. Vous prendrez compte de vos expériences personnelles à l’instant T pour modifier votre business plan. C’est ainsi qu’il va se construire.

Cependant ne pas avoir de business plan ne vous dispense pas de ne pas avoir une vision claire de ce que vous voulez faire. Sans elle vous ne pourrez pas avancer et encore moins fédérer des équipes et des investisseurs.

Lancez vous…

Vous êtes perdu ? Vous ne cessez de penser à votre projet… Par où commencer ? Comment produire ? En quelle quantité ? Dois-je communiquer ? Etc. Bref vous ne savez pas quoi faire mais en tout cas cette idée ne vous quitte pas, mais peut vous sembler impossible !

C’est la première tâche de l’entrepreneur : rendre possible l’impossible. Et c’est en réalisant le premier pas que vous trouverez des réponses à vos questions. N’attendez pas le moment parfait pour y aller, allez-y tout simplement. Cela peut commencer par trouver un bureau pour monter le projet, puis trouver un fournisseur etc. L’inverse fonctionnerait aussi. Le plus important c’est de monter cette première démarche !

Avoir un plan B

Il est toujours plus simple de se lancer quand on sait que si l’on échoue, il y a une porte de sortie qui vous attend.

Avoir un plan B, même bancal, s’avère être une force et un moteur pour avancer.

Il y a donc un certain nombre de règles à suivre lorsque vous vous lancez :

• Une règle fondamentale : ne jamais vous porter caution solidaire de quoi que ce soit. Lorsqu’on débute le projet, on est plein d’ambitions et d’optimismes. Alors, se mettre caution solidaire sur un emprunt bancaire peut paraitre évident car on sait que cela va fonctionner ! Mais ne le faites surtout pas. Il existe des organismes publics ou régionaux, qui peuvent se porter caution à votre place.

• Vous êtes salarié et le temps manque… Regardez vos options de rupture conventionnelle afin de toucher le chômage. Cela couvrira de manière générale un salaire pour les 2 premières années. Et vous serez libre à 100% pour vous consacrer à votre projet. Dites-vous bien que vous ne gagnerez sûrement pas d’argent la première année, mais qu’il faut vivre tout de même.

• Gardez des économies, ne flambez pas tout dans votre projet. Effectivement c’est le moyen le plus sûr de prendre des décisions rationnelles. Car plus vous aurez la ceinture serrée, plus vous jouerez des coups de poker, et ça peut faire très mal.

• Autant se planter avec l’argent des autres non ? Trouvez des investisseurs, ils connaissent les règles du jeu… Ils investissent « pour le meilleur et pour le pire ! »

• Si vous êtes jeunes, que vous vivez chez vos parents, que vous n’avez pas d’enfants, alors oubliez tout ce cela (sauf la première règle). Vous êtes dans la situation idéale pour entreprendre. Contrairement aux idées reçues, nous ne sommes jamais trop jeunes pour entreprendre, c’est justement le moment le moins risqué !

Partagez votre idée

Donc pour gagner du temps partagez votre idée partout. Surtout à des gens qui ne sont pas proches de vous (ils seront plus objectifs)

Dites-vous bien que vous n’êtes jamais le seul à voir une idée, 30 personnes l’ont en même temps. Le principal est de se lancer. Et pour se lancer, autant être fixé si elle plait ou pas non ?

Plus vous garderez le secret, plus vous serez tendu, moins vous avancerez… De plus, en parler, si l’idée plaît et a du potentiel, permettra de l’affiner, de la rendre meilleure. Il n’y rien de mieux que l’avis du potentiel consommateur.

Ne dépensez pas des sommes astronomiques en propriété intellectuelle, cela n’a aucun sens au stade de l’idée. Utilisez les services de base de l’INPI et protégez vos marques et logos pour quelques centaines d’euros.

Réunir un capital

L’argent… « le nerf de la guerre ». Sans argent, il sera difficile de monter un projet. Voyez d’abord combien vous pouvez investir avec vos propres fonds (n’oubliez pas, ne flambez pas tout !).

Il existe également la solution du « love money ». C’est tout simplement une donation, sans attendre de retour. Généralement ce sont la famille et les amis qui participent à cette cagnotte. Soyez transparents avec eux, dites-leur que cet argent ils ne le reverront jamais (dans le cas où l’entreprise ne fonctionne pas). Au meilleur des cas ils auront la bonne surprise du remboursement de ce don.

Les prêts bancaires : faites un prêt dans 2 banques différentes. Effectivement il ne faut pas leur faire confiance, ils ont tous les droits car c’est d’abord leur argent. Si un conseiller bancaire vous suit sur le projet, car l’idée lui plait et que vous l’avez convaincu… Ça ne sera peut-être pas la même histoire pour son remplaçant qui décidera de rompre les contrats.

Il existe également des subventions, des organismes régionaux, des ruches d’entreprises…

Les coach business sont également à la mode. Et c’est une véritable opportunité que d’apprendre de personnes qui ont tenus des business. Leur recul, leurs expériences, leurs conseils sont bénéfiques.

La solitude est l’ennemi de l’entrepreneur. Il faut savoir prendre du recul et confronter ses idées, chercher les failles, là où ça peut faire mal. Pour cela c’est bien de s’associer. « Plusieurs cerveaux valent mieux qu’un… »

Soyez patient

Ne fantasmez pas sur les autres projets, les grosses levées de fond, les croissances à 2 chiffres rapides… croyez en votre projet et prenez le temps de le faire mûrir.

« Rome ne s’est pas fait en un jour »

Ne pas se poser trop de questions

Il est impossible d’obtenir une réponse à toutes vos questions. Vous allez devoir vous lancer avec un plan approximatif, en espérant que ça passe, et en faisant au mieux si ça casse.

Vous devez accepter que tout ne se passe pas comme prévu. Vous devez arrêter de penser qu’il faille tout prévoir rédiger des process de 50 pages…

Si vous avez une idées claire d’où vous vous voulez aller, que vous avez confronté votre idée et que vous êtes prêts à sortir de votre zone de confort en apprenant sur le terrain, alors vous êtes prêt.

Le « on verra bien » doit devenir votre mot d’ordre !

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